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Je reprends, en ce début août, après quelques temps consacrés à d'autres travaux sur la propulsion, les travaux sur le chassis. Ca n'a pas l'air comme ça, mais lorsque l'on fait des découpes à la disqueuse pour faire passer des pièces, comme la protection anti-explosion du fly wheel et du convertisseur, cela prend environ 10 minutes maxi. MAIS quand il faut reboucher ces découpes, là cela prend beaucoup plus de temps.....
Avant de faire ça, encore.... Un petit détail que m'avait caché mon carter, le graisseur de la barre de direction vient lui taper dessus quand on braque à fond à gauche... Va falloir agir !!

Vous vous souvenez, dans une autre page j'avais expliqué le détail de cette opération de découpage, et expliqué la chance que j'avais encore que cela tombe pile sur ma pédale d'accélération... Je vais donc vous montrer comment j'ai fait pour régler tous ces problèmes. J'ai utilisé de l'inox, car je n'ai rien pour souder l'alu.. C'est une bonne raison... non ?

Les explications sont sous le curseur de la souris, comme d'habitude....

Je ne vous explique pas les courbatures et les crampes récoltées aux cours des quelques heures passées à pointer les plaques dans l'habitacle..... Dément !

Et le temps passe....
Il faut maintenant songer à ré-installer la pédale de l'accélérateur. Pas moyen de la remettre à sa place d'origine, vous l'avez vu plus haut, alors il va falloir fabriquer de nouvelles pièces afin de faire passer cette pédale devant le nouveau carter.

En réfléchissant à comment je ferai pour installer le crochet de remorquage avant, je me suis aperçu que le masque avant en plastique, renfermait un renfort "Kostau" en fonte d'alu qui est capable d'enfoncer toutes les voitures modernes sans broncher... Mais pour le nouvel usage de la Monza, en passant l'ensemble (avec les amortisseurs de chocs) sur la balance, c'est 25 kg très mal placés !!

Autre élément de sécurité à ne pas oublier, le hoop avant, qui garde l'arbre de transmission en cas de rupture du croisillon avant.

Ensuite, je me suis attaqué à un des éléments indispensables dans ce type de voiture (ainsi que pour les autres d'ailleurs) :

le SHIFTER.
Sa position et sa méthode de fonctionnement est très important pour un rendement maximum en course de drag.
En premier, comme j'en ai pris l'habitude maintenant...., il faut régler "un problème" !!
En effet, le beau shifter B&M "pro machin chose", reçu des states ne fonctionne pas. En y regardant de plus près, je me suis aperçu que le support de l'index et le support du ressort supérieur se télescopaient. Un petit dépliage et toute est rentré dans l'ordre. Ils auraient pu au moins les essayer à la fin du montage !!
 Pour information ce shifter permet de passer les vitesses "manuellement" grâce à un système de rochets. Il suffit de tirer (ou de pousser) pour passer une vitesse, sans risque d'en sauter une, ni de se retrouver en marche arrière ou au point mort par erreur.

Pour m'occuper... j'ai encore commencé à fermer la paroi pare-feu, démonté et nettoyé les pinces et disques avant, installé le "line lock"  ainsi que la vanne proportionnelle (avec tous les problèmes habituels en plomberie ou il manque toujours un raccord ou un embout...), fini de raccorder le frein à main puis mis en huile le circuit de freinage, purge etc....

Voila ou j'en étais au tout début septembre (avec la partie propulsion que vous avez dû voir).
Ma douce m'ayant conseillé.... de prendre quelques jours de "congé" je me suis absenté de mon atelier durant une petite semaine et nous avons parcouru un bout de brousse sur le plateau de l'Aubrac. Y a pas grand chose, c'est TRES calme, mais j'y ai découvert un "petit" restaurant où l'on a passé quelques moments bien agréables. Ben, pendant ce temps, les travaux sur la Monza ont attendus....

Maintenant septembre est là, plus d'urgence à terminer la voiture pour courir en 2005, donc je vais "peaufiner" les travaux restants à faire...